Porto … O Porto,
Peut-être le Port du Coq … le « Port du Galo » ?
Le Port de l’eau … « Port-eau » … au bord de l’eau …
Le Port de l’eau … « Port-eau » … au bord de l’eau …
« Bord-eau » ?
Ne nous perdons pas !
Les Méandres du Fleuve sont peut-être rudes, mais pas infranchissables
Les Méandres du Fleuve sont peut-être rudes, mais pas infranchissables
-Dites, qu’avez-vous vu ?
-J’ai vu des pentes escarpées, comme si la terre refusait de céder face à l’Océan, et qui étranglent le Douro comme un triste canal. J’ai vu des couleurs qui n’existent pas. Des maisons carrelées de toutes parts...
J'ai vu des visages et des figures qui semblent blasés par la beauté qui les entoure.
J'ai vu des drapeaux vert et rouge au blason d'or aux fenètres de nombres d'édifices...
-Est-ce tout ?
-Evidemment non !
« Nao !» comme ils disent. Il faut juste que je trouve les mots...
-Evidemment non !
« Nao !» comme ils disent. Il faut juste que je trouve les mots...
J’ai vu des bateaux transportant un fabuleux nectar qui fait toute la gloire de la prestigieuse cité.
J’ai vu un évêque aux courbes mortes, au regard dur comme le granit qui le compose. Regardant fièrement vers l’horizon en quête de terres à évangéliser.
-Et je me demande si sa rigidité toute catholique, devant les lignes délicates de la jeune femme assise sur une fontaine, nue, présentant un regard rieur aux passants, ne serait pas quelque peu ébranlée …
-Les voix du Seigneur sont impénétrables …
-Mais celles de l’Amour sont plus sincères et plus fortes. Mais à jamais elles nous resteront inexplicables.
-La peur de l’inconnu …
-Peur de ne pas savoir, de ne pas comprendre, de ne pas prévoir ni anticiper la chose quand elle nous tombe dessus. Ce qui la rend encore plus belle mais aussi plus dangereuse…
Peur du lointain aussi, peur d’être un étranger.
Un intrus qui n’aurait sa place nul-part…
Un intrus qui n’aurait sa place nul-part…
Au fond, qu’est ce que j’ai à faire ici, à Porto ?
Rien qui ne puisse être utile à quiconque … à part nous faire avancer nous-mêmes.
Prisonnier de l’Inutile, peut être …
Mais connaissez-vous plus belle sensation que de errer, seul, dans une ville qui n’est pas la nôtre, dans un pays qui n’est pas le nôtre, où l’on parle une langue qui n’est pas la nôtre ?
Et au détour des virages, croisements et autres ruelles, la ville se dévoile dans toute sa splendeur.
Le Bonheur, oui … la Vie aussi …
-Le Vertige peut se construire de métal, de boulons, et d’arches gigantesques.
Le Vertige est une sensation que les architectes savent faire ressentir dans sa forme propre.
Ils semblent nous dire :
« Contemple mon œuvre.
Ce géant d’acier et de béton,
C’est de mon cerveau qu’il est sorti ! ».
Ce géant d’acier et de béton,
C’est de mon cerveau qu’il est sorti ! ».
Est-ce par hommage à leurs créateurs que quelques gens de peu se jettent dans le vide depuis ces ponts pour en finir avec la vie ? …
Et puis, la Mer ...
L’océan, devrais-je dire …
Vie et Chaos,
Richesse et Destruction …
Lui seul décide du sort du Port …
Et ses déferlantes nous emportent …
Face à l’Océan et sa fureur
Peut-être est-ce là le vrai bonheur …
- En réalité nous ne savons rien …
Rien de la Vie, du Monde, du Ciel, de l’Amour, du fleuve, des rêves,
Ni même du bonheur ...
Nous ne pouvons que suivre le cours du Fleuve,
Et se laisser emporter par les circonstances …
A défaut de ne pas savoir
Tâchons de ne pas oublier les moments heureux ...
Rien de la Vie, du Monde, du Ciel, de l’Amour, du fleuve, des rêves,
Ni même du bonheur ...
Nous ne pouvons que suivre le cours du Fleuve,
Et se laisser emporter par les circonstances …
A défaut de ne pas savoir
Tâchons de ne pas oublier les moments heureux ...
- Attendez ! J’ai vu aussi une digue lointaine être frappée par des vagues de trente mètres !
J’ai vu l’écume féroce surgir et disparaitre sournoisement.
J’ai vu l’écume féroce surgir et disparaitre sournoisement.
Et je vous le jure, aussi éloignée fut-elle, je l’ai entendu rugir …
Peur et adrénaline, la Passion est réelle !
- Les Mots ne peuvent tout dire. Aucun crayon ne saura esquisser ce que c’est réellement.
Il n’y a plus qu’à se taire, et respirer, et vivre …
Il n’y a plus qu’à se taire, et respirer, et vivre …
- Encore faut-il ne pas avoir peur de la Vie elle-même., parce que nous ne savons rien d’elle.
Mais cette brise, cette eau, ce vent qui nous fouette la face … l’air … l’Atmosphère !
Qu’importe les doutes, au diable les peines, soyons abstraits, bon dieu !
Il faut hurler, hurler face à la mer, face à la ville, face au fleuve, la pluie ou le vent,
Hurler pour se sentir exister, pour vivre …
Vivre …
Vivre ...
Vivre ...
Vivre ...
Vivre ...
Vivre ...
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